mardi 22 juillet 2014

Slayer + Mastodon + Ghost, 04/07/14 Paris, Zénith






SLAYER + MASTODON + GHOST
4 juillet 2014
Zénith, Paris



Avant toute chose, évoquons brièvement le cas Anthrax. Les New Yorkais ont semble-t-il choisi d'annuler leur participation à l'événement pour la simple et très mauvaise raison que ces messieurs, avec certainement un trop plein d'orgueil, refusait de jouer AVANT Ghost. Résultat, et la faute aussi aux galères de transport et à un emploi du temps un poil trop chargé pour un vendredi, nous ratons le show de Papa Emeritus et de ses nameless ghouls. Nous nous faisions une joie d'assister pour la première fois à la grande messe macabre du combo suédois, dans le cul une fois de plus!

C'est donc au début de la prestation de Mastodon que nous passons enfin les portes du Zénith. Le groupe joue déjà depuis quelques minutes alors que nous nous attardons aux stands binouzes / merch. Une fois en place, un seul constat: le son est fort, beaucoup trop. Une très désagréable saturation nous explose littéralement les tympans. Bref, c'est ma 4ème fois devant Mastodon, pas une seule fois un son correct. Ils ont la poisse ou leur ingé son est naze, je ne sais pas... D'autant plus que le Zénith, si elle n'est pas la meilleure salle parisienne, n'est pas non plus la pire (ceux qui sont déjà passé à Bercy sauront de quoi je veux parler).
Malgré tout le show est énergique, tout en puissance. La setlist est essentiellement composée d'anciens morceaux plutôt que de faire la part belle au dernier album sorti il y a 2 semaines dont seuls 3 extraits seront joués ce soir. Etonnant. Plus étonnant encore, le groupe fait l'impasse sur "Blood & Thunder". Un bon concert (les gars avaient la patate!) si l'on oublie les soucis d'acoustique mais sérieusement les gars, va falloir bosser ça parce que ça commence à faire beaucoup.

Slayer... Que dire de Slayer qui n'a pas déjà été dit? Bon sang mais quel show! Ultra speed, les californiens enchaînent les morceaux avec une énergie incroyable, sans temps de pause. Tom Araya qui reste toujours assez discret et ne prend que très peu la parole n'adresse que quelques mots au public, le remerciant au passage d'être présent alors que se joue un match important dans je ne sais quelle discipline, ou pour annoncer comme de coutume "War Ensemble" ou "Dead Skin Mask". Kerry King lui est fidèle à lui-même, position statique, headbanging et solos démoniaques tandis que Gary Holt, ayant la lourde tâche de remplacer le regretté Jeff Hanneman s'en tire une fois de plus avec les honneurs. Quant à Paul Bostaph, quel cogneur! Quelle hargne! Et quelle dextérité!
Le son est cette fois-ci très clair, tout s'entend très distinctement, y compris les solos des 2 guitaristes. Etant situé de façon légèrement excentré côté King, j'avais un peu peur que la guitare de Holt soit noyée dans la masse mais non, impeccable. 
Côté setlist et bien ma foi, que du rêve, sous forme d'hommage à Jeff, quasiment (voire uniquement, à vérifier) que des morceaux composés par ce dernier. Et le tout envoyé d'un seul bloc, histoire qu'on n'ait vraiment pas le temps de souffler. Certains y trouveront à redire, c'est clair. Mais c'est ce que moi personnellement, j'appelle du THRASH! L'impasse est faite également sur les dernières sorties, hormis "Hate Worldwide", sinon que du pré-Divine Intervention.
8ème fois que je vois Slayer, et certainement l'un de mes meilleurs souvenirs (pas le meilleur ceci dit, aucun concert d'aucun groupe ne détrônera leur prestation à la Coop de Mai de Clermont-Ferrand en 2005).

SETLIST MASTODON:
Black Tongue 
Divinations 
Capillarian Crest 
Bladecatcher 
Crystal Skull 
Naked Burn 
Megalodon 
The Motherload 
Blasteroid 
Chimes at Midnight 
High Road 
Bedazzled Fingernails 
Aqua Dementia 


SETLIST SLAYER
Hell Awaits
The Antichrist
Necrophiliac
Mandatory Suicide
Captor of Sin
War Ensemble
Disciple
Postmortem
Hallowed Point
At Dawn They Sleep
Die by the Sword
Spirit in Black
Hate Worldwide
Seasons in the Abyss
Chemical Warfare
Encore:
Dead Skin Mask
Raining Blood / Black Magic
South of Heaven
Angel of Death

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